Les étirements musculaires sont très souvent recommandés et présentés comme nécessaires à un bon échauffement, une bonne récupération et pour éviter des blessures. Mais ils sont aussi, très souvent critiqués, présentés comme inutiles, voire accusés de favoriser certaines blessures. Pour les utiliser au mieux, faisons un rapide état des lieux.
Il est nécessaire, au préalable, de distinguer les différents types d’étirements principaux:
- Etirements balistiques : correspondent à des mouvements de balancier d’un membre, d’amplitude progressive.
- Etirements activo-dynamiques : contraction rapide d’un muscle suivie d’une mise en position d’étirement de ce muscle tout en l’associant à une contraction.
- Etirements passifs (ou statiques) : mise en position d’étirement d’un muscle au repos, de façon lente et progressive, avec maintien dans la durée de 15 à 30 secondes.
Guide de bonnes pratiques
- Pratique sportive à visée d’hygiène de vie: les étirements quels qu’ils soient présenteraient l’avantage d’augmenter l’amplitude articulaire et musculaire. Ils permettraient d’éviter les raideurs articulaires, d’apporter un effet sédatif, un meilleur retour au calme, une meilleure nuit de sommeil et ainsi de réduire le risque de survenue des blessures.
- Pratique sportive à visée de performance: un corps de séance nécessitant force, vitesse, puissance, ne devrait pas être précédé d’étirements passifs. Les étirements balistiques et active-dynamiques sont quant à eux recommandés pendant l’échauffement. Les étirements passifs peuvent être nécessaires à l’acquisition d’une grande souplesse mais il est préférable de les effectuer à distance du corps de séance.
Caroline PETRY – Masseur kinésithérapeute du sport – Ostéopathe